Le fait social est l’une des contributions qu’Émile Durkheim a apportées à la sociologie. Le fait social est une chose telle que les institutions, les normes, les phénomènes et les valeurs qui existent à l’extérieur de l’individu et qui contraignent l’individu. C’est aussi une méthode ou manière d’agir, de ressentir ou de penser extérieure à un individu avec le pouvoir coercitif de contrôler certains aspects de sa vie sociale.
Ce qu’est vraiment le fait social
Pour la définition, le fait social est une sorte de règles imposées. Certains d’entre eux font tellement partie de nous que nous ne les voyons tout simplement plus. Certains d’entre eux, en revanche, sont vraiment ennuyeux. Pourtant, ce sont les règles auxquelles la société s’attend. Les personnes qui les enfreignent ne sont pas perçues positivement, mais sont nécessaires pour maintenir la communauté sociale en bonne santé.
Petite histoire
En effet, Émile Durkheim est le fondateur de la sociologie qui étudie le phénomène sociologique. Dans son étude sur l’augmentation du taux de suicide chez les protestants, il s’est rendu compte qu’un facteur social était en cause. Il a appelé ces facteurs des faits sociaux et a expliqué comment ils sont appliqués.
Éléments de faits sociaux
Le premier élément d’un fait social est qu’il est quelque chose d’extérieur à l’individu, mais devient finalement une partie du mode de vie de l’individu.
Deuxièmement, si une personne commence à ignorer les faits sociaux, des conséquences sociales suivront les phénomènes.
Un exemple simple : le fait de porter un pantalon. Il n’y a pas d’explication biologique ou psychologique à cela, mais tout le monde le fait automatiquement. Sortir sans pantalon apportera des regards méchants, être évité, des problèmes juridiques et même perdre son emploi. Par conséquent, les faits sociaux sont imposés à chaque membre de la société.
Normes appliquées
Les phénomènes sociaux sont imposés comme ils sont des normes. Pour Durkheim ou Marcel Mauss, la norme sociologique est « douée d’un total pouvoir coercitif ». Tant que les faits sociaux sont respectés, un individu est considéré comme normal dans une société. Dès qu’ils sont brisés, l’individu est considéré comme un phénomène pathologique et mérite les conséquences. Les normes sont imposées aux individus d’une société, par la société elle-même, pour créer la conformité requise. Une personne sans pantalon est moralement condamnée. Même ceux qui portent des pantalons amples qui montrent les sous-vêtements sont mal vus, car ils ont une mauvaise influence et contre la norme et la définition du fait social.
Le pantalon ne pourrait même pas être défini dans une société et les individus peuvent vivre une vie heureuse et bien ajustée aux niveaux individuel et social. Il peut y avoir des faits sociaux différents et même contradictoires dans différentes sociétés comme le suicide, mais tous les individus de ces sociétés peuvent vivre de manière également acceptable puisque les normes sont simplement sociales et non biologiques.
Le crime, un fait social universel
Même si le crime est défini comme la rupture de certains faits sociaux, il est normal d’avoir des criminels dans une société. L’absence de criminalité est pathologique et conduit à une société malsaine. Le crime, étonnamment, est nécessaire à la santé d’une société. Un pays sans crime est un rêve qu’il vaut mieux ne pas réaliser.
Durkheim et Mauss explique que le crime est une activité qui est déterminée par la société comme un comportement inacceptable. Les criminels sont les seuls capables de faire penser les individus aux faits sociaux intériorisés. Une société sans crime est une société avec un degré incroyable de conformité. Cependant, la soif d’uniformité de la société ne s’éteindra jamais. Cela continuera jusqu’à ce que même les plus petites différences individuelles disparaissent. Cela conduit à l’anomie.